Paroles & musique : Christopher Murray
Je suis monté sur la falaise
Le même jour comme ce même été
Au parfum du vendredi treize
Je robinsonne sur la jetée
Tu voulais naviguer à l’aise
Tu voulais toujours m’emmener
Tu voulais toujours plus que mes
Deux mains pouvaient te donner
Pour un sourire, pour un fa dièse
On pouvait toujours s’arranger
Pour un soupir, pour des fadaises
Tu m’as déserté
Tu sais, j’me sens pas trop balaise
Depuis tes amarres larguées
J’me fous en boule pour des foutaises
J’me fous surtout d’c’qu’ on peut penser
D’un type qui monte sur la falaise
Voir des fantômes et leur parler
Qui voudrait que le vent se taise
Pour t’entendre encore murmurer
J’me soigne en r’gardant les baleines
Mes grosses mamans du Sagueney
J’me soigne aussi de quelques braises
Dans ta cheminée
En attendant que tout s’apaise
Faut-il apprendre à n’plus rêver
Faudra-t-il suivre, ne t’en déplaise
Ces routes un peu trop bien tracées
Je vois du haut de ta falaise
Des marées de béton s’armer
J’crois plus aux rires, ni aux fa dièses
Pour les voir un jour s’arrêter
Me reste la brise, et à peine
Ces quelques bougies à souffler
Sur un certain vendredi treize
Ile désertée